Le Cheval

Comme tout autre animal, le cheval a des besoins spécifiques. Malgré sa domestication, il reste toujours un animal d’extérieur. Il est de plus en plus utilisé pour les sports et les loisirs et de moins en moins pour le travail. Nous voulons donc qu’il soit en très bonne condition physique et aussi en très grande forme mentale, ce qu’on oublie souvent dans les programmes d’entraînement. Pour atteindre ces buts il faut : -une alimentation quotidienne distribuée à des heures précises et équilibrée pour fournir l’énergie nécessaire à sa discipline, de l’eau propre -un programme de vaccination et de vermifuge suivit et adéquat, ne dépassant pas trois mois entre chaque traitement -des soins annuels de dentisterie -un éclairage suffisant; la luminosité est un facteur important mais trop souvent négligé. Si l’écurie n’est pas suffisamment éclairée par le soleil,il faut lui substituer de l’éclairage artificiel -la litière est utilisée d’abord pour absorber l’urine mais aussi pour procurer du confort au cheval, d’être propre et sèche est nécessaire à son bien-être. Parce que le cheval est un animal d’extérieur, vous devez le laisser jouer dehors régulièrement. Si vous avez peur que la température ternisse sa robe, alors agissez en conséquence. S’il fait trop froid, mettez-lui une couverture avant de le laisser en liberté; s’il fait trop chaud, choisissez un moment de la journée où le soleil est moins fort. Mais surtout ne privez pas le cheval de ses sorties au grand air. Il faut aimer un cheval pour ce qu’il est et ne pas le traiter comme un animal de compagnie qu’on garde dans la maison. Il ne suffit pas de lui donner des friandises et de le caresser. Il faut que son environnement soit clair et confortable et que son mode de vie soit adapté à sa condition d’animal d’extérieur. Il faut aimer un cheval pour sa noblesse et sa nature et ne pas essayer de lui faire vivre la vie d’un autre animal.

Choisir son cheval

Le choix d’un cheval est une étape importante, car peu à peu il prendra une place dans votre vie en t’en que compagnon. Voici la procédure la plus couramment utilisée par les futurs propriétaires. Comme il n’y à rien qui ressemble le plus à un cheval qu’un autre cheval, la plupart des personnes laissent leurs émotions faire le choix, ils seront donc attiré par la couleur, ensuite voudront être sûr. Alors prendront des informations qui le référeront à ce que le cheval est de bons aplombs par exemple et pour se rassurer ils feront examiner le cheval par un vétérinaire. Et c’est seulement à l’utilisation qu’ils se rendront compte que le cheval choisie n’a aucune aptitude pour le ou les tâche(s) ou activité(s) il était destiné. Alors peu à peu il arrive qu’il le délaisse, le néglige jusqu’à l’abandon total de l’activité équestre. J’ai pu constater au cour de ma carrière que les bons chevaux n’avaient pas toujours la jolie couleur ni les aplombs au carré. Donc les vrais questions sur le choix d’un cheval pourrait être : es ce qu’il a le tempérament pour m’accompagner sur les tâches et activités que je lui assignerai. Tel le cheval de course doit vouloir courir ou le cheval de bétail doit avoir de l’intérêt pour le bétail au lieu de lui être indifférent. Ensuite es ce que mentalement il pourra gérer les contraintes reliées à la tâche, comme les passages d’obstacles difficiles pour le cheval de randonnée ou bien le public, la musique, les drapeaux pour le cheval de concours. Et la dernière question es ce que physiquement il pourra supporter la charge de travail lié à son utilisation, tels les charges à déplacer, les mouvements rapides ou intenses, les variations de terrains : lourds, durs ou accidentés. C’est ce qui déterminera le choix du cheval qui pourra vous accompagner pendant plusieurs années et qui prendra soin de vous autant que vous prendrez soin de lui. N’oubliez pas que l’équitation Western est avant tout une Equitation de Travail.

La pertinence de l’entraînement et du conseils

Un cheval entraîné signifie qu’il à reçu une éducation et une formation. Ont disait autrefois vieux cheval = jeune cavalier (cavalier inexpérimenté) et jeune cheval = vieux cavalier (cavalier expérimenté) Alors qu’il y a de vieux chevaux qui ont de l’expérience pour une tâche mais aucune éducation. Le manque d’éducation se traduit par de l’indifférence et ou un manque de tolérance allant jusqu’à des réactions volontairement dangereuses envers le cavalier ou meneur et ou ses commandements. Ce cheval expérimenté n’apportera aucune quiétude dont le cavalier inexpérimenté à grand besoin, il n’y aura que confusion et découragement et donc n’apportera aucun plaisir. Le jeune cheval pourrait avoir reçu une bonne éducation, même s’il n’a pas reçu un niveau de dressage avancé pour être prêt pour discipline de compétition qui conviendrait à un cavalier amateur expérimenté. Les entraîneurs professionnels possèdent des méthodes et des programmes d’évolution progressif qui font en sorte qu’un cheval de quatre ans peut être parfaitement éduqué et formé. Certain cavalier se dise : Je vais l’entraîner moi-même, c’est pire que de dire je n’enverrai pas moi enfant à l’école car je vais lui enseigner moi-même. Car votre enfant parle le même langage que vous, le cheval ne comprend que le langage équin. Mais bien sur vous pouvez essayer de le faire vous-même et ou avec l’aide d’un ami au lieu de l’envoyer chez un entraîneur professionnel, mais inévitablement il y aura un grand manque et qui souvent sera irréparable.

Rencontre entre l’entraîneur, le cavalier ou le propriétaire de chevaux

La première rencontre servira à identifier clairement les objectifs du couple cavalier cheval.
Les questions pertinentes que l’entraîneur devrait vous poser sont les suivantes :

1 - Qu’es-ce que le cheval pour vous et quels sont vos goûts personnels en équitation?
Ex : un passe temps familial, un compagnon de ballade, un coéquipier sportif, une rentabilité etc.
2 - Quel est le temps que vous avez à lui accorder et à quel fréquence ?
3 - Quel est votre budget ?

Une fois que l’entraîneur aura les réponses à ces questions, il fera une évaluation des habilités et des capacités du cavalier. Cette évaluation permettra à l’entraîneur d’établir à quel niveau nous positionneront l’objectif du cavalier tout en respectant ses goûts personnels. L’entraîneur pourra ensuite vous faire un programme d’entraînement et de développement, en convenant avec le cavalier de pratiques libre, de périodes d’évaluation à travers des périodes de formation, en rapport avec le temps et la fréquence que vous lui avez identifiés.

Par la suite, ensemble ils y apporteront les dernières corrections. Les besoins spécifiques pour le couple cavalier cheval seront ensuite identifié en matière d’équipement, d’écurie et de soin. Il complètera en vous identifiant les intervenants que vous aurez besoin. Ex : vétérinaire, maréchale ferrant, transporteur etc. dans le respect de votre budget.

Le cavalier et le cheval peuvent être traité ensemble ou individuellement.

Règles et éthique en manège

Le manège doit être utilisé dans le même sens que le déroulement du concours. Il faut commencer par déterminer où est la porte d’entrée utilisée pour la compétition. Ensuite, en entrant dans le manège, on se dirige vers le X (centre du manège). On fait alors face au mur de gauche, ce qui entraîne automatiquement que les cercles à droite doivent se galoper dans la partie droite du manège et que les cercles à gauche doivent se galoper dans la partie gauche du manège. Ces cercles se font dans un sens unique, on ne doit jamais les inverser. Les cercles sont toujours réservés au galop, il ne faut jamais les utiliser pour autre chose.

Quant aux montées vers les arrêts, elles ne doivent jamais nuire aux chevaux sur les cercles. Le cavalier qui monte à l'arrêt a une vue d’ensemble du manège, donc il est plus facile pour lui de prévoir les déplacements et de se faufiler entre les cavaliers en cercles. Pour ce qui est des vrilles et des repos, on peut utiliser le centre des cercles ou la piste, en prenant soin de ne pas obstruer ni les cercles ni les montées.

Les cavaliers expérimentés doivent évaluer l'habileté des cavaliers en manège et ensuite adapter leur conduite en conséquence!

Pour les cavaliers moins expérimentés, la meilleure façon de prévoir les déplacements des autres cavaliers est de regarder leurs mains, ainsi on a un bon indice de la direction qu’ils prendront.

Psychologie du cavalier

On entend souvent dire que pour bien monter à cheval, il faut avoir le sens du cheval… Mais qu’est-ce qu'avoir le sens du cheval? C'est la capacité de détecter un comportement avant qu’il ne se produise chez le cheval. Le cavalier peut, avec tact, renforcer ou éviter ce comportement. Il ne devrait pas penser comme un humain mais plutôt comme un cheval.

Un problème rencontré régulièrement chez le débutant est que celui-ci a tendance à récompenser le cheval en lui donnant pommes et carottes, mais en le surchargeant de travail. En conséquence le cheval fait tout pour ignorer les demandes du cavalier afin de réduire la charge de travail et de retourner à l’écurie pour manger pommes et carottes!

Le cavalier débutant se doit de récompenser chaque effort du cheval par un moment de détente dans son lieu de travail, ce qui amène une motivation progressive par rapport aux demandes. S'il veut lui donner pommes et carottes, c'est uniquement pour sa satisfaction personnelle et il est préférable de les incorporer aux repas.

Pour ce qui est des corrections, le cavalier débutant a tendance à punir le cheval en élevant la voix ou en gesticulant, ce qui provoque naturellement une fuite chez le cheval. Chaque animal a une raison différente de fuir. Pour le cheval, la fuite est le principal moyen de défense, c'est ce qui lui permet de survivre aux prédateurs. Donc les corrections que le cavalier applique se doivent d’être lentes et efficaces afin que le cheval ait le temps de comprendre au lieu d’avoir le réflexe de fuir.

Chez le cavalier expérimenté, les problèmes sont souvent le manque de constance dans ses demandes et une technique tellement compliquée qu’il ne se comprend plus lui-même! Alors, comment le cheval peut-il comprendre? Quant aux corrections, elles sont souvent mal dosées: alors qu’une mauvaise action du cheval est corrigée légèrement, une correction sévère est donnée pour une déconcentration minime. Tous ces comportements de la part du cavalier font que le cheval le prend en aversion alors que le but est de l’avoir comme coéquipier!

Pour qu'une demande soit claire, le cavalier doit utiliser ses aides (mains, jambes, assiette et voix) avec harmonie. Il doit aussi s'assurer que l'encadrement n'est ni trop large, pour obtenir une orientation précise, ni trop étroit, pour laisser une liberté de mouvement au cheval. Les gestes du cavalier offrir une issue dans le sens de la raison pour lesquelles ils ont été apposé. Préférablement être moelleux et fermes plutôt que choquant et saccadés. On dit souvent que le cheval doit être récompensé ou corrigé au moment précis de son action. C’est vrai mais cela incite souvent le cavalier à aller trop vite; ce qui provoque de la négligence pour une récompense trop prompte et de l’énervement pour une correction trop subite. Si la réaction du cavalier est trop rapide, il lui suffit de répéter la même manoeuvre en réduisant la vitesse d'exécution. Le cheval refera la même erreur alors que le cavalier sera préparé pour agir.

Chaque cheval est un individu unique, ce qui lui donne une sensibilité et des réactions particulières. Tenant compte de l'individu, la récompense doit être dosée selon l'effort et la correction selon la gravité de la faute.

Protection de membres

Il existe un très grand éventail de protection fabriqué avec des matériaux différents qui s’adaptent à chaque partie du membre que vous voulez protéger et aussi aux différents sols que vous utilisez. La plus complexe et la plus utilisée est la guêtre à canon et boulet. En plus de protéger contre les coups, elle pourra prévenir les blessures dues au terrain.

L’épaisseur de la guêtre à l’endroit où le cheval se touche devra être en proportion au risque de l’intensité du choc. Tandis que le matériel et la forme de la guêtre seront choisies selon le sol utilisé. Plus le sol sera dur, plus le matériel devra être absorbant pour les vibrations; plus le sol sera mou, plus la guêtre devra avoir une forme pour supporter le membre.

Alors c’est le matériel et la forme de la guêtre qui protégeront votre cheval contre les claquages et les étirements. Pour ce qui est des autres protections, elles protègent uniquement contre les coups. Alors vous devez évaluer quelle partie du membre le cheval a tendance à se toucher ou à s’irriter ex : genou, couronne, boulet. Alors vous avez seulement à couvrir cette partie, car plus vous couvrez de parties inutilement plus vous encombrez votre cheval et réduisez de ce fait ses habiletés.

Attention aux cloches reliées aux guêtres à canon car à haute vitesse si le cheval met le pied sur la cloche, il serait préférable qu’elle se détache sinon elle risque de le faire trébucher.

Les Embouchures

Qu’est-ce qu’un mors ?

Un mors est une pièce de métal qui peut être de formes différentes et qui sert à faire le lien entre les mains du cavalier et la bouche du cheval.

La fonction :

C’est un lien de communication et non un accessoire pour effrayer ou créer un élément de panique pour le cheval.

Comment trouver le bon mors :

Trois choses sont déterminantes dans le choix d'un mors: l’embouchure, le levier, et le ratio.

L'embouchure :

La sensibilité de la bouche varie d'un cheval à l'autre. On diminue ou augmente la sévérité de l’embouchure du mors en considérant que la partie la moins sensible de la bouche est la gencive. Ensuite le palais est plus sensible et la langue plus encore. Donc, selon le cheval, vous devez trouver l’embouchure qui répartira la pression à l’endroit nécessaire pour obtenir une bouche calme et réceptive.

Les mors de filet :

Ils agissent sur la commissure des lèvres. Les anneaux sont reliés par une gourmette en cuir ou autres matériaux souples. Le diamètre et la forme de l’embouchure peut varier pour apporter de la précision aux aides du cavalier, mais jamais pour obtenir plus de sévérité.

Les leviers :

Il y a trois formes de leviers: le droit, celui à 45 degrés et celui à 90 degrés en forme de "S". Le droit provoque un glissement de l’embouchure sur la commissure des lèvres avant d’appuyer sur les parties internes de la bouche. Le levier à 45 degrés, plus court, et celui à 90 degrés, ne provoquent aucun glissement, ce qui les rend beaucoup plus précis. Il est très important que la main du cavalier s’ajuste aux leviers; plus le levier est précis, plus la main du cavalier doit être lente et expérimenté.

Le ratio :

Il détermine la sévérité du mors. C'est le rapport entre la longueur de deux leviers: celui qui va de l'embouchure à l'attache des rênes et celui qui va de l'embouchure à la bride. Plus le ratio est élevé, plus la pression est forte dans la bouche. (Donc plus le mors est sévère. Ex. 3 pour 1 est plus sévère que 2 pour 1). Vous devez donc être à l’écoute de votre cheval. S’il sursaute ou panique chaque fois que vous prenez contact avec les rênes, il faudra réduire la sévérité du mors. Au contraire, pour le cheval qui ne réagit pas au contact du mors, il faudra en augmenter la sévérité. Lorsque vous voulez changer de mors, allez-y toujours de façon progressive, pour ne pas effrayer le cheval ou le rendre négligent envers vos mains.

L’utilisation des aides

Les Aides du cavalier sont les mains, les jambes, l’assiette et la voix. Elles servent à communiquer avec le cheval.

Les Mains servent à diriger, décélérer ou corriger la position du cheval.

Les Jambes servent à entretenir l'impulsion ou tout simplement à la créer.

L'assiette elle, renforcera une direction, une décélération ou une accélération.

La Voix sera là comme avertissement de l’intervention des autres aides.

Beaucoup de problèmes surviennent suite à une mauvaise interprétation des aides. Que ce soit un cheval avancé ou débutant, les aides doivent toujours vouloir dire la même chose.

L’harmonie des aides est aussi très importante. Lorsqu'on applique une aide, on doit automatiquement céder avec l’aide opposée. L’application doit toujours être lente et longue, pour ensuite augmenter d’intensité, jusqu’à l'efficacité. Si le cheval cherche à résister à une aide, on doit insister d’une façon de plus en plus sévère avec cette même aide, jusqu’au moment où il l’accepte. Alors on peut revenir à une application lente et longue.

L’extension d'encolure

Pour obtenir une descente d’encolure, il est primordial que le cheval réponde aux aides d’une façon calme et détendue, sans aucun refus. Ensuite vous pouvez positionner son corps sur la trajectoire souhaitée, c’est-à-dire ses épaules, sa cage thoracique et ses hanches. Au tout début de l’éducation du cheval, l’orientation du nez n’est pas primordiale, celle de l’ensemble de son corps l’est bien davantage (d’où l’utilisation d’un round pen). Vous obtenez une bonne position en utilisant soit une rêne d’ouverture assistée d’une rêne d’appui, soit une rêne contraire d’opposition assistée d'une rêne régulatrice. Si vous utilisez les rênes directes, vous n’avez aucune descente d’encolure mais plutôt une encolure de cygne, ce qui a comme effet de creuser le dos du cheval. Cela va à l’inverse du rassembler. La jambe sert uniquement à garder l’impulsion et la cadence. La hauteur de vos mains est en fonction de l’équilibre "antérieur postérieur" et non en fonction de la hauteur de l’encolure. Il faut ensuite varier les courbes, les directions et les allures, en conservant cette position et cet équilibre, ce qui vous donne automatiquement une descente d’encolure naturelle et non forcée. Car une descente d’encolure forcée ne reste pas placée, elle remonte automatiquement lorsque vous relâchez les rênes. Lorsque vous avez une position et un équilibre de corps stable en tout temps, alors vous pouvez commencer à utiliser les rênes directes pour augmenter la puissance et la finesse avec le rassembler. En prenant bien soin de descendre l’encolure avant de commencer le rassembler, cela vous évite beaucoup de problèmes de bouche et d’incompréhension de la part de votre cheval.

Les effets de rênes

Les effets de rênes servent à orienter le cheval dans une direction et une position précise, ainsi que dans des mouvements descendants. Nous avons trois équipes d’effets de rênes : rêne d’ouverture et rêne d’appui, rêne contraire d’opposition et régulatrice et les rênes directes.

1er. La rêne d’ouverture et la neck rein servent à diriger.
L’application est que la rêne d’ouverture en ouvrant dégagera l’encolure tandis que l’autre rêne, la neck rein, appuiera sur l’encolure. Le résultat escompté est que le cheval se dirigera dans la direction de la rêne d’ouverture en plaçant son nez, ensuite les épaules et les hanches suivront. La neck rein servira pour qu’il n’y ait pas de confusion sur deux rênes qui seraient ouvertes. Donc une s’ouvre pendant que l’autre appuie.

2ème. La rêne contraire d’opposition et la rêne régulatrice.
Elles servent à corriger, soutenir ou fixer les épaules. L’application de la rêne contraire d’opposition est qu’elle sera dirigée vers le nombril du cavalier tandis que la régulatrice s’ouvrira vers l’extérieur. Le résultat escompté est que le cheval s’incurvera avec la rêne contraire d’opposition alors que la courbure et la direction seront soutenues par la régulatrice.

3ème Les rênes directes.
Elles servent à tout ce qui est en descendant: transitions, arrêt, reculer, rassembler. L’application est un contact direct vers les hanches du cavalier. Le résultat escompté sera que le cheval gardera son équilibre derrière le contact de la main.

Ces trois groupes d’effets de rênes doivent être respectées pour leur utilisation propre pour une communication claire entre le cheval et le cavalier. Ce qui vous permettra d’agencer groupes 1 et 3 ou groupe 2 et 3. Groupe 1 et 2 ne sont pas compatibles. Si vous les utilisez ensemble vous perdrez toute compréhension de chaque effet, ce qui apportera une confusion totale entre vous et votre cheval.

Le Reculer

Le reculer est une manoeuvre IMPORTANTE en équitation Western. Ce que l'on recherche, c'est un mouvement cadencé, équilibré et droit vers l'arrière. On doit pouvoir augmenter le rythme sans modifier la finesse du mouvement. Donc, c'est une manoeuvre que l'on doit travailler en motivant le cheval et non en se servant du reculer comme une punition, a chaque fois que le cheval désobéit a un commandement.

On commence par reculer une foulée ou deux avec un léger contact sur le mors. Ce contact doit être fixe et non pompé. Il ne faut pas scier la bouche du cheval. Ensuite on augmente le nombre de foulées graduellement. L'objectif est de modifier le cheval et de le rendre léger dans la main. Donc il faut relâcher le reculer lorsque l'ont sent le cheval volontaire et calme. On ne doit jamais forcer le cheval a se dépêcher, car il doit faire ce mouvement très lentement.

Puis, lorsque le cheval recule lentement d'une façon confortable, on commence a diriger les antérieurs dans de grands cercles a reculons. Seules les mains sont utilisée pour cet exercice. Lorsque le cheval ce dirige bien sur un coté, on pourra travailler l'exercice sur l'autre coté. La conduite des antérieurs doit être intégrée au reculer, donc ces membres doivent toujours croiser vers l'arrière d'une façon régulière.

Maintenant que le cheval laisse diriger ces antérieurs des deux cotés, on travail les postérieurs. Dans un grand cercle on utilise qu'une seule jambe pour diriger les postérieurs dans une direction pendant que nos mains recule le cheval. Lorsque le cheval recule confortablement, on travail cet exercice de l'autre coté. Tout comme la conduite des antérieurs, celle des postérieurs est intégrer au reculer, ce qui fait que les membres croisent toujours vers l'arrière.

Notre cheval recule maintenant dans les deux directions : soit avec les antérieurs soit avec les postérieurs, donc nous avons atteint une certaine souplesse et un certain contrôle sans que le cheval croit que le reculer est une punition. Il suffit maintenant de le diriger en droite ligne en intervenant soit sur les antérieurs soit sur les postérieurs dépendamment la déviation. Finalement on augmente le rythme graduellement en prenant soin de ne pas briser la droiture et la cadence. Dans chacune de ces étapes, il est très important de développer la bonne volonté du cheval, donc de toujours arrêter sur un effort et non sur un refus.

Le Ferrage

L’entraîneur doit s’attendre à ce que le maréchale ferrant puisse donner au cheval confort et assurance afin de réduire au maximum les efforts ainsi que les risque de blessure des chevaux durant leur apprentissage et leur performance. Les améliorations de mouvement par des corrections de maréchalerie devront être faites avec respect de la conformation du cheval pour ne pas aller à l’encontre de d’autres mouvements et afin de ne pas brimer l’harmonie et l’aisance du cheval.

Fonctions des membres avant pour un cheval de Reining.

Les membres avant du cheval de reining ont comme fonctions de se dégager aussi bien vers l’avant, vers l’arrière ainsi que sur le coté. Le support de la ferrure devra donc être aussi profitable dans ces trois directions sans en privilégier une en particulier.

Fonctions des membres arrière pour un cheval de Reining.

Les membres arrières du cheval de reining ont comme fonctions de propulser, de bloquer ou de soutenir le cheval. Donc la ferrure doit avoir l’adhérence nécessaire pour que le cheval puisse ce propulser en toute sécurité sans risque de dérapage. La ferrure doit aussi lui permettre de glisser sur ses postérieurs tout en lui donnant le support nécessaire pour ce maintenir en équilibre

Ce qu’il faut savoir et avoir pour partir en concours ou en déplacement

Au niveau du secrétariat : Livret et certificat ou copie d’enregistrement du cheval, carnet de vaccinations,  carte de membre et/ou licence des associations qui approuvent le concours. Si vous changez de pays, il vous faut aussi le certificat de santé du cheval (à voir auprès de Direction des Services Vétérinaires de votre région).

Accessoires et nourriture : un licol voir deux, une longe, deux seaux, articles de pansage ( brosses, cure-pieds…), nourriture, foin, litière (sur certains sites, il est possible d’acheter le foin et la litière), trousse de maréchalerie.

Pour le transport : couverture adéquate selon la saison et la température, protection pour les membres et la queue.
Trousse de premiers soins : bandages et carreau de coton propres, gaz, onguent antibiotique, onguent anti-inflammatoire, poudre ou pommade antiseptique, désinfectant, thermomètre, ciseau.

Équipement pour la monte : selle, tapis,  bride, mors, guêtres de protection, éperons.
Habillement du cavalier pour présentation  : chemise à manches longues, chapeau, bottes, ceinture, chaps (facultatif).

C'est une liste minimum, mais non exhaustive, vous pouvez en ajouter autant que vous voulez et pouvez apporter.

Préparation "cavalier cheval"

Nous sommes à quelques jours d’un événement. C’est à ce moment que nous devons changer de stratégie dans notre entraînement; nous quittons la phase développement pour nous diriger vers la phase tactique. La phase tactique consiste d'abord à se préparer mentalement à démontrer ce que notre cheval peut faire de mieux, dans un ordre précis, pour un ou plusieurs parcours préalablement déterminés. Pour cela, nous commençons par élaborer, dans l’ordre, chaque manoeuvre à effectuer dans le parcours, pour ensuite les visualiser une à une. Il est très important de ne pas les enchaîner tant et aussi longtemps qu’il y a confusion, mais plutôt de les recommencer encore et encore jusqu'à satisfaction. Lorsqu'une étape est réussie, alors seulement nous pouvons passer à la suivante.

Lorsque nous maîtrisons mentalement toutes ces étapes à la perfection, nous allons les recréer avec notre cheval sur le terrain de pratique, dans le même ordre, en recommençant les étapes non réussies jusqu'à une performance optimum. Il n’est pas obligatoire et même souhaitable de ne pas toujours pratiquer les manœuvres ou éléments d’un parcours au même endroit  pour ne pas créer d’autres problèmes, par exemple l’anticipation. À chaque moment, nous devons être très vigilants pour ne pas dépasser les capacités de notre cheval, ce qui entraînerait une régression au lieu d’une amélioration. Une fois la performance atteinte, nous devons accorder un repos en alternant l’arrêt et le pas, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fatigue ou d’anticipation. Ensuite nous pouvons passer à l’étape suivante.

Lorsque nous réussissons chaque étape au premier essai, nous sommes prêts à démontrer le fruit de notre travail au meilleur de nos compétences et des capacités de notre cheval. Le résultat quelque soit son niveau technique serait harmonieux et fluides. C’est le but recherché !